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La sagesse de ces petits dictons japonais, mis en image, artisanales et pleines de couleurs, souvent naives et minimalistes, par Eric Ledune.
Petit poème à l’écriture spontanée, généralement en trois vers, le Haîku n’est pas une pensée riche réduite à une forme brève mais un événement bref qui trouve d’un coup sa forme juste. Contrairement à notre pensée occidentale où la brièveté est garante de perfection, la concision une preuve d’art, le Haïku ne veut absolument rien dire d’autre que ce qui est écrit. Fidèle à une certaine tradition orientale, il est le vide même. Pas des sens caché, de métaphore ou de charge symbolique, donc pas d’intériorisation, les Haïku ne sont qu’une suite d’impressions non descriptives et ne racontent rien de plus que ce qui est énoncé. Pour Roland Barthes, le Haïku, n’est qu’un trait, une balafre légère tracée dans le temps. Il a la pureté, la sphéricité et le vide même d’une note de musique. C’est le coup de flash d’une photographie que l’on prendrait très soigneusement à la japonaise, précise-t-il mais sans pellicule dans l’appareil.
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Ledune Eric
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Michel Houssiau
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Etieene Churchhod
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Yves Van Herstraeten
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Etienne Churchood
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Christian Leroy
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Ganesha
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WIP
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08 octobre 2008 : Projection au centre culturel d'art contemporain de Barcelone
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08 octobre 2008 : Projection dans le cadre de la réalisation d’un recueil de haikus/senryus écrit par des enfants sur le thème «Le monde adulte» et «Regards sur le Japon»
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